(Début du premier chapitre :)


« Pas la peine de chanter La femme est l’avenir de l’homme, ce n’est pas vrai. Cette phrase nourrit sans doute un narcissisme féminin. Sans pertinence pour autant. D’ailleurs les hommes sont parfaits. La preuve ? ... »


(Suite ici)

Genève

« Il existe principalement deux formes de féminismes : le réformiste et le radical, lui-même comportant plusieurs sous-ensembles dont une composante marxiste significative. La Féminista est la diaspora féministe ultra ou radicale. Celle qui énonce des vérités sur le monde comme si elle l’avait fait. Celle qui veut prendre le pouvoir et contrôler les hommes. Elle n’est pas le féminisme légitime et réformiste qui a corrigé cent cinquante ans de code Napoléon pendant lesquels les femmes avaient été mises sous la tutelle du mari. Elle n’est pas celui qui veut l’égalité de droits et de valeur et qui est soutenu par la plupart des hommes.» (p. 13)



« Les enquêtes cumulées de l’ONDRP de 2008 à 2010 annoncent en moyenne annuelle 220000 femmes et 90000 hommes victimes de violence domestique légère ou grave...  ...presque un tiers d’hommes victimes... » (p. 29)



« Les fausses accusations font partie de la stratégie de guerre de la Féminista. Des groupes, associatifs ou non, agissant sous le couvert de la cause des femmes, coachent des accusatrices et leur apprennent ce qu’il faut dire au Tribunal, la gestuelle, les attitudes mentales. » (p. 37)



« L’homme et la femme ne sont pas symétriques. Ils ne le sont ni dans leurs configurations anatomiques et biologiques, ni dans les conséquences de la reproduction sexuée, ni dans le vécu relationnel. Quelle est la part du biologique ? Est-il ou non normatif, arbitre-t-il la dissymétrie ? Ces questions sont toujours ouvertes. Le constat que le viol est très majoritairement commis par des hommes confirme de manière indiscutable l’asymétrie hommes-femmes, et implique que les hommes reçoivent une éducation différente de celle des femmes. » (p. 56)



« Les femmes sont plus fortes, plus solides, plus déterminées que l’image de chose soumise imposée par la Féminista. Dans le passé comme aujourd’hui les femmes assuraient. Elles n’étaient en rien inférieures aux hommes, ce qu’elles démontrent de nombreuses manières depuis très longtemps. Elles n’auraient jamais accepté un système qui leur soit contraire au point de devenir des esclaves souffrant quotidiennement d’oppression. » (p. 137)



« Il faudrait revisiter les mythologies et les cosmogonies, Isis et Osiris, Roméo et Juliette en quête du Graal amoureux. Le binôme féminin-masculin a toujours été interrogé et la place du féminin n’y est pas moindre que celle du masculin. L’analyse de ce binôme sous l’angle de la seule théorie de la domination d’un genre sur l’autre est singulièrement réductrice.» (p. 159)



« On doit s’étonner que l’on puisse dissocier mâle, homme et masculin, ou femelle, femme et féminin, au point de séparer le genre social de son identité corporelle première. On doit s’étonner que l’on définisse un genre social sans lui reconnaître de lien avec le sexe dont il s’inspire. Sur quoi peut-on affirmer que le culturel - qui est la représentation et mise en scène des corps - s’est constitué sans que ces mêmes corps puissent au moins l’inspirer ? Il est surprenant de voir comment on détache le corps et l’esprit l’un de l’autre et comment l’on coupe tous liens entre eux. Réminiscence du péché du corps ? Le corps est impur. Le corps est sale ou mauvais s’il génère une différence. La reculpabilisation du corps est-elle en route ?

    Quel nouveau paradigme pourrait inclure à la fois le corps et la culture ? » (p. 55)



« Simone de Beauvoir disait : « On ne naît pas femme, on le devient ». Ce raccourci n’est plus d’actualité. Un homme à la fois naît et devient homme. Une femme à la fois naît et devient femme. Le genre n’enferme pas l’individu dans une stéréotypie absolue mais il lui donne un cadre et un support de construction en relation avec son sexe biologique. Ce nouveau paradigme permet d’en finir avec la séparation corps-esprit, avec la culpabilité qui en découle, et avec la guerre des sexes. Si le biologique a une part dans la construction sociale des genres il n’y a plus d’enjeu idéologique à se reconnaître différents. La différence n’est pas une subordination. Alors que l’absence du biologique dans la définition des genres aboutit, elle, forcément à un rapport de force, parce qu’instituée par la seule volonté des individus et parce que, les genres ne disposant plus de territoires propres, la lutte de pouvoir est permanente. Le couple selon la Feminista n’est que rapport de forces. » (p. 58)

Extraits

Féminista extraits